La Société Française de Pédiatrie rappelle les risques respiratoires encourus par certains enfants sujets à l’asthme, dans les piscines chlorées. Il est important, en ces périodes d’engouement pour les bassins nautiques, d’évaluer les bienfaits et limites des piscines au chlore.
En piscine chlorée, c’est le résultat de l’inhalation de gaz résultant des émanations de chlore mélangées aux matières organiques (salive, urine) qui accroit le risque de déclencher des phénomènes inflammatoires au niveau des voies aériennes. Ces derniers entrainent ainsi des crises d’asthme chez des nageurs ou « barboteurs » prédisposés à la maladie.
Les recommandations des médecins pédiatres sont basées sur le bon sens ; elles restent mesurées et prudentes.
Ces praticiens rappellent que la natation a d’abord et toujours beaucoup de vertus. Ils soulignent que notamment chez l’asthmatique elle fait travailler le souffle en atmosphère chaude et humide. « Aussi, explique le Dr Bertrand Delaisi, pneumo-pédiatre à l’hôpital Robert Debré à Paris, s’il ne faut pas bannir la natation chez les enfants prédisposés, il s’agit d’informer et de prévenir le phénomène et les risques asthmatiques en modérant pour les personnes sensibles la fréquentation des piscines qu’elles soient couvertes ou découvertes ».
Les parents dont les bébés ont souffert de nombreuses bronchiolites ou les enfants d’âge scolaire à symptômes asthmatiques doivent rester vigilants.
Les piscines dont le procédé de désinfection ne repose pas sur le chlore mais sur le système sel/argent/cuivre ne sont pas concernées. L’eau de mer et l’eau douce, si elles présentent d’autres risques, n’en ont pas pour les petits patients asthmatiques. Alors faites le bon choix !