Plus communément connu sous son appellation anglophone de Jet Lag, le décalage horaire est la différence de temps qui existe à un moment donné entre différents points du globe terrestre. C’est également un déséquilibre qui affecte la condition physique de ceux qui parcourent des milliers de kilomètres en peu de temps. Entre dérèglement du rythme circadien, somnolence en journée et insomnie la nuit, ses symptômes sont aussi variés que gênants. Comment y survivre ? Estavoyage fait le point !
Comment se manifeste le décalage horaire ?
Véritable enfer pour le voyageur international, le décalage horaire engendre toujours une sensation de fatigue qui peut conduire par la suite à une envie folle de dormir à midi au risque de manquer de sommeil la nuit. Ce chamboulement total devient d’autant plus problématique lorsque la vocation du voyage est professionnelle! Le syndrome commence à se faire ressentir généralement à partir de 3 heures de décalage entre les fuseaux horaires de départ et d’arrivée. Plus il y a de fuseaux horaires traversés, plus les symptômes s’intensifient. Voici quelques précautions à prendre pour en minimiser l’impact.
Ce qu’il faut faire avant le départ
Dans l’optique de prévenir le syndrome du décalage horaire, quelques petits gestes avant d’embarquer dans l’avion pourraient vous être d’une aide précieuse. A cet effet, l’IRBMS conseille d’« avancer progressivement les heures du coucher et du lever ainsi que les heures des repas ». Cela vous aidera à vous adapter plus facilement aux nouvelles conditions horaires. Il est également recommandé de s’exposer à « une forte lumière ambiante » dès le réveil.
Il y a également quelques mesures à suivre pendant le vol. Réglez votre montre à l’heure locale et rythmez vos habitudes sur l’horaire de destination. Vous devez aussi anticiper la situation. Par exemple, restez dans l’obscurité lorsqu’il fait nuit dans le pays de destination en couvrant les yeux avec un masque et restez bien éveillé lorsqu’il fait jour là-bas, quitte à vous forcer pendant le premier jour. Faire quelques exercices, même en étant assis, pourrait vous aider à suivre le rythme.
Ce qu’il faut faire sur place
Toujours selon l’IRBMS, une fois à destination, il est important de « s’exposer à la lumière et d’éviter de dormir ou de faire des siestes sur le lieu de l’hébergement juste après votre arrivée ». Il faudra attendre 20 h pour aller au lit. Une dernière chose : n’oubliez pas que c’est en respectant les heures locales tout au long de votre séjour (pour le réveil, le sommeil mais aussi l’alimentation) que vous allez mieux survivre au décalage horaire. Si pendant la journée, vous ressentez de la fatigue, n’hésitez pas à augmenter la luminosité et prenez une douche fraîche.